PAPEETE, le 9 avril 2018 - L’homme comparaissait devant le tribunal correctionnel pour avoir oublié de réintégrer la prison alors qu’il bénéficiait du régime de semi-liberté. Il venait d’apprendre le départ de son amie pour la métropole et ne l’avait pas supporté. Il a été condamné à 4 mois de prison.
L’amour a ses raisons que la raison ne connaît pas. Cet adage convient particulièrement bien au prévenu jugé ce lundi dans le cadre d’une comparution immédiate. Du 6 au 8 avril dernier, l’homme avait omis de réintégrer la prison de Nuutania où il purge une peine de 8 mois de prison. Il avait finalement été interpellé alors qu’il était en train de faire des courses.
A la barre ce lundi, le prévenu, dont le casier comporte 15 condamnations, explique qu’il n’est pas rentré car il ne se sentait « pas bien » et avait « besoin de réfléchir » : « j’ai appris que ma compagne partait en métropole et j’étais triste. » Entendue, la jeune femme avait nié entretenir un rapport avec lui mais avait expliqué qu’il passait son temps à l’attendre devant le lieu de son travail.
Le représentant du ministère public a requis 8 mois de prison à l’encontre du détenu, estimant que toutes les chances lui avaient été données : « la confiance et les règles, il n’en à rien à faire. Ce qui lui importe, c’est de suivre une femme qui veut faire sa vie. Seule sa petite personne compte. »
Après en avoir délibéré, les magistrats ont condamné le prévenu à 4 mois de prison.
L’amour a ses raisons que la raison ne connaît pas. Cet adage convient particulièrement bien au prévenu jugé ce lundi dans le cadre d’une comparution immédiate. Du 6 au 8 avril dernier, l’homme avait omis de réintégrer la prison de Nuutania où il purge une peine de 8 mois de prison. Il avait finalement été interpellé alors qu’il était en train de faire des courses.
A la barre ce lundi, le prévenu, dont le casier comporte 15 condamnations, explique qu’il n’est pas rentré car il ne se sentait « pas bien » et avait « besoin de réfléchir » : « j’ai appris que ma compagne partait en métropole et j’étais triste. » Entendue, la jeune femme avait nié entretenir un rapport avec lui mais avait expliqué qu’il passait son temps à l’attendre devant le lieu de son travail.
Le représentant du ministère public a requis 8 mois de prison à l’encontre du détenu, estimant que toutes les chances lui avaient été données : « la confiance et les règles, il n’en à rien à faire. Ce qui lui importe, c’est de suivre une femme qui veut faire sa vie. Seule sa petite personne compte. »
Après en avoir délibéré, les magistrats ont condamné le prévenu à 4 mois de prison.
